POUR LE CALME ET LA PÊCHE
Joëlle Trécan se souvient avec bonheur de ces dimanches pourtant fatigants où entre la fermeture dominicale de la boulangerie et la réouverture matinale du fournil le lendemain matin toute la famille se précipitait pour rejoindre son petit paradis de Launay. Entre deux baux commerciaux, les Trécan y ont aussi vécu plusieurs mois « avec les moyens du bord à l’époque, mais on s’y sentait bien. » Aujourd’hui encore, alors que les enfants ont grandi, Launay reste le lieu de rendez-vous. Au fil des années, la famille en a fait un vaste décor bucolique et ombragé, recherché pour le calme (et la pêche). Et c’est la plus jeune de la fratrie, future boulangère bien sûr, qui a dressé les poneys.